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Monde: Une équipe brésilienne de football décimée dans un crash aérien en Colombie

MEDELLIN, Colombia – Alors qu’il s’apprêtait à disputer la première finale de son histoire, le club brésilien de Chapecoense a été frappé par le destin, victime d’un tragique crash aérien, triste conclusion d’une aventure débutée pourtant sous les meilleurs auspices.

À la différence des immenses métropoles brésiliennes que sont Rio de Janeiro et São Paulo, la ville de Chapeco, située dans l’ouest de l’État de Santa Catarina, n’avait jamais vibré pour le football. Son histoire y est désormais tragiquement liée. Dramatique épilogue d’une aventure débutée au début de la décennie, le crash aérien de l’avion qui transportait l’équipe première et le staff du club, le 28 novembre, a brisé le rêve de ce petit poucet du football brésilien que rien ne prédestinait à prendre ce vol.

L’appareil avait décollé quelques heures plus tôt de Sao Paulo, au Brésil. Après une escale à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, il avait mis le cap sur Rionegro, en banlieue de la métropole colombienne de Medellin. À l’intérieur, 22 footballeurs, 28 accompagnants du staff technique, 22 journalistes et un équipage composé de neuf personnes. Et une seule chose en tête pour la plupart d’entre eux : la finale aller de la Copa Sudamericana – l’équivalent sud-américain de la Ligue Europa – pour laquelle Chapecoense s’était brillamment qualifié, contre toute attente.

Mais même avec ce curriculum vitae respectable, rien ne prédestinait pas le Verdão à se frotter aux gros calibres du continent. Et pourtant… Sans faire de bruit, Chapecoense a débuté son aventure continentale dès le deuxième tour préliminaire de la Copa Sudamericana, écartant ses adversaires à la surprise générale. Independiente (Argentine) aux tirs aux buts en huitièmes, Junior (Colombie) en quarts, puis le puissant San Lorenzo (Argentine), club favori du pape François, sont tombés l’un après l’autre devant le Verdão.

Le dernier obstacle des hommes de Caio Junior – technicien passé par Palmeiras, Gremio ou encore Botafogo – devait être l’Atletico Nacional, l’un des trois monuments du football colombien, qui accueillait à Medellin la finale aller de la compétition.

Chapecoense n’était évidemment pas favori de cette finale, mais son effectif presque inconnu, encadré par quelques joueurs expérimentés comme le Brésilien Cléber Santana Loureiro (ex-Atletico Madrid), avait le profil idéal pour créer la surprise jusqu’au bout et soulever son premier trophée majeur. L’issue de cette épopée, dramatique et brutale, a privé le club de ce doux rêve, et de bien plus encore.

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Source/France 24
Photo/La Presse
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