L’Américaine Serena Williams a écopé dimanche d’un total de 17 000$ d’amendes pour trois violations du code des tournois du Grand Chelem pendant la finale féminine des Internationaux des États-Unis, rapportent plusieurs sources dont le quotidien «USA Today».
La cadette des sœurs Williams se voit imposer 4000$ pour avoir eu les conseils de son entraîneur, de 3000$ pour avoir fracassé sa raquette et, surtout, de 10 000$ pour abus verbal à l’endroit d’un arbitre.
Selon l’article P de la section III du livre des règlements des tournois du Grand Chelem, «la violence verbale» est définie comme «une déclaration concernant un officiel, un adversaire, un commanditaire, un spectateur ou une autre personne qui implique de la malhonnêteté ou de nature péjorative, insultante ou abusive».
La section stipule qu’un joueur est passible d’une amende allant jusqu’à 20 000$ pour chaque infraction.
Williams a perdu ses nerfs et s’est emportée contre l’arbitre en finale des Internationaux des États-Unis, faisant passer au second plan le sacre pourtant historique de la Japonaise Naomi Osaka (6-2, 6-4), samedi à New York.
Tout a commencé quand la cadette des sœurs Williams (36 ans) a reçu un premier avertissement pour «coaching» en début de deuxième manche, à 1-0, au service de Naomie Osaka, gagnante du tournoi.
«Je ne triche pas pour gagner, je préfère encore perdre», se défend-elle dans un premier temps auprès de l’arbitre de chaise, le Portugais Carlos Ramos, avant de lui en reparler au changement de côté suivant.
«C’est incroyable, je n’ai pas reçu de “coaching”. Je ne triche pas, je n’ai jamais triché de ma vie, j’ai une fille et je me bats pour ce qui est juste, vous me devez des excuses», lui a-t-elle lancé à plusieurs reprises.
L’entraîneur de la 26e joueuse mondiale, Patrick Mouratoglou, a avoué l’avoir dirigé, mais ce n’est pas clair si sa protégée l’a aperçu au loin.
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Source/Journal de Montreal
Photo/Archives
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