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Mondial Russie 2018: Le Brésil et la Belgique pas à l’abri d’un K.-O

Dernier grandissime favori en lice, le Brésil ne doit pas sous-estimer le Mexique pour ne pas rejoindre la longue liste des ténors au tapis comme l’Allemagne ou l’Espagne. Même avertissement pour l’ambitieuse Belgique, opposée au Japon, lundi en 8es de finale du Mondial-2018.
Pour le Brésil, tout commence maintenant.

Le meilleur de Neymar est-il à venir ? Frustré contre la Suisse (1-1), buteur en pleurs contre le Costa Rica (2-0), avant d’être consistant contre la Serbie (2-0), le N.10 de la Seleçao semble monter en puissance, à l’image de son équipe.

«D’habitude je ne raconte pas ce qui se dit dans le vestiaire, mais là je vais le faire. J’ai dit à Neymar: «Tu as trop bien joué», a raconté son sélectionneur Tite en conférence de presse. «Il a retrouvé son meilleur niveau, celui d’avant sa blessure, et ça c’est très difficile».

En cas de coup de mou ou de pression sur ses épaules, «Ney» peut toujours s’appuyer sur son lieutenant Philippe Coutinho pour faire la différence (deux buts, une passe), tandis que le socle défensif autour de Casemiro et d’un Thiago Silva retrouvé confirme sa solidité.

Mais attention, le Mexique est une équipe sans complexe comme l’a montré leur match inaugural contre l’Allemagne (1-0), pourtant champion du monde en titre. Mieux, ses joueurs ambitionnent même «de gagner la Coupe du monde», selon le milieu Hector Herrera.

«J’ai totalement confiance en mes coéquipiers, nous sommes prêts à jouer un grand match et continuer à rêver. Nous pouvons réaliser de grandes choses ensemble», a-t-il lancé.

Pour espérer atteindre ce rêve, la «Tri» doit néanmoins enfin atteindre ce fameux cinquième match d’une Coupe du monde. Ca fait six éditions consécutives que cet objectif lui échappe. Ses bourreaux ? La Bulgarie (1994), l’Allemagne (1998), les États-Unis (2002), l’Argentine (2006 et 2010) et les Pays-Bas (2014). Autant d’équipes absentes ou déjà éliminées cette année…

«Entre nous, on se dit comme une blague que si on gagne et qu’on arrive au cinquième match, il n’y aura rien à dire», lance le milieu Andrès Guardado. Entre le Brésil de Neymar et une malédiction vieille de plus de 20 ans, cela commence à faire beaucoup d’obstacles à surmonter…

Le «moment de briller» pour la Belgique

«C’est notre moment de briller, c’est sûr»: les mots du N.10 belge Eden Hazard sont le signe d’une ambition ferme et assumée. Meilleure attaque de la phase de poules avec 9 buts et seule équipe avec l’Uruguay et la Croatie à avoir remporté trois matches sur trois, la Belgique a impressionné les observateurs au point d’apparaître comme le nouvel outsider N.1 de la compétition.

Même le match contre l’Angleterre (1-0) qu’elle ne souhaitait pas gagner «à tout prix», selon les mots du sélectionneur Roberto Martinez, a été remporté haut la main par ses… remplaçants ! Le signe d’un groupe très riche en talents, capable de varier sa stratégie de jeu à sa guise.
Si les tous les signaux sont au vert, ce n’est pas pour autant que les «Diables rouges» pensent pouvoir «gagner ce match (contre le Japon) facilement», a prévenu l’attaquant Dries Mertens.

Car malgré une qualification obtenue au nombre de cartons jaunes et ses dix minutes sans jouer pour assurer une défaite payante face à la Pologne (1-0), les Nippons se sont quand même offert la tête de la Colombie (2-1), avant d’arracher le nul face au Sénégal (2-2).

Pourquoi tant de prudence ? La leçon du quart de finale de l’Euro-2016, où la Belgique était annoncée comme grandissime favorite face au pays de Galles, est encore dans toutes les têtes.

«Nous savons ce que nous devons faire et ne pas faire, nous avons plus d’expérience. Il y a deux ans, nous avons eu quelques blessés. Le Japon est différent du Pays de Galles, nous apprendrons la leçon», a affirmé Hazard. À charge de remplacer les paroles par les actes!

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Source/La Presse
Photo/La Presse
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