CONCACAF

Haiti: Yves Jean-Bart : «Tout type de dérapage peut entraîner la disqualification d’Haïti»

PORT-AU-PRINCE – Depuis la fin de février, un calme apparent plane sur le pays après plus de trois semaines de troubles politiques. La sélection nationale qui doit affronter Cuba le 24 mars prochain lors de sa dernière sortie en éliminatoire de la Ligue des Nations où les Grenadiers ont déjà décroché à près de 99% leur qualification pour la Gold Cup 2019, mais la victoire reste impérative pour une place directe en Ligue A, les coéquipiers de Duckens Nazon espèrent retrouver un pays tranquille avant cette échéance puisque le sol dessalininen cours un grand risque selon le président de la FHF, Yves Jean-Bart.

Présent sur la table en conférence de presse lundi pour faire le point sur l’organisation de cette rencontre, Dadou Jean-Bart s’est montré confiant sur la réalisation de ce match une semaine après la visite de deux émissaires de la CONCACAF, sauf que le numéro 1 de la FHF a annoncé qu’il doit envoyer dans les jours à venir un certificat pour la tenue de la rencontre à 100% et il a précisé pour dire que toute forme dérapage de haut vol dans le pays peut amener à la disqualification des Grenadiers pour le reste de la compétition mais aussi la Gold Cup de cette année (Juillet 2019), et également une possible participation au top 8 des éliminatoires du Mondial 2022.

Dadou, accompagné du maire de la commune de Port au Prince, Youri Chevry, le commissaire divisionnaire du commissariat de ladite commune, Jean Rene Casseus, le président de la commission des événements spéciaux de la FHF, Etienne Beauvoir ont tous uni leur voix pour demander aux grands acteurs de l’opposition une trêve jusqu’à la tenue de la rencontre.

A 12 jours de la rencontre, le suspense reste entier, la balle se trouve maintenant dans les pieds des dirigeants de l’opposition et le public haïtien pour empêcher une possible défaite par forfait face à la sélection cubaine. Toute forme de manifestions au stade durant le déroulement de la rencontre est aussi un risque. La présence du président de la république au stade le jour du match, son excellence, Jovenel Moïse reste la plus grosse interrogation de ce rendez-vous combien important pour le onze national.

Source/Haiti Tempo

Photo/Archives

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